La retraite de Lucien Saurigny
Le grand penseur Jacques Séguéla a dit. « Si à 60 ans tu n’as pas encore de Solex, c’est que tu as raté ta vie ». Or que vois-je ? que voit-on ? Qu’a-t-on vu tout au long de tes années Saint-Jo ? Jamais tu n’as été motorisé. Toujours tu es venu au boulot en vélo. Sans doute pour mieux cotiser à la retraite des cadres.
Vélo Boulot Saint-Jo ! Dis-donc Lucien, ce n’est pas la peine d’être agrégé. Ce n’est pas la peine d’avoir bossé jusqu’à 60 ans et plus pour partir de Saint-Jo en vélo.
Vélo boulot Saint-Jo ! Tel le héros de Cervantés, tu as chevauché ta bécane comme Don Quichotte chevauchait sa Rossinante. A vélo ! était-ce pour devenir aussi flegmatique qu’un prof d’anglais qui toujours, lui, garde son sang-froid alors que toi le Don Quichotte, tu avais… le Sancho
Vélo boulot Saint-Jo ! c’était sans doute pour toi l’hispanisant ta culture des sports, des sports d’Ibère bien sûr. Face aux élèves, on sait que le prof d’espagnol, jamais il a peur, jamais y s’affole, jamais y s’inquiète, bref…jamais hispanique.
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